RÉSEAU SOL(ID)AIRE DES ÉNERGIES !
LECTURES ET ANALYSES
de publications environnementales internationales

VertigO: la revue électronique en sciences de l'environnement (Canada)

2012-2015
* Suivi des interviews d'Ivo Rens
* Suivi de l'APPEL DE GENEVE II
* Les dossiers noirs du nucléaire français (Appel de Genève II, actualité 2015)
2011
* Interview d'Ivo Rens par Jean Musy pour Radio Zones, 24 mai, sur le livre de Bella et Roger BELBEOCH,
Tchernobyl, une catastrophe, Edition Allia, Paris, 1993, 220 pages & autre mise à jour

* Proposition de lecture du GSIEN: Tchernobyl, déni passé, menace future?
Communiqué de presse (.pdf) et Table des matères (.doc)

2010
* Superphénix, déconstruction d'un mythe, Christine Bergé, photographies Jacqueline Salmon, Éditeur: les Empêcheurs de penser en rond, Paris, 180 pages; (19 x 13 cm), EAN13: 9782359250374
2008
* Des armes nucléaires aujourd'hui, des armes nucléaires demain, des armes nucléaires pour toujours (IEER), avec un nouvel article de Bruno Barillot (GRIP): Les essais nucléaires français au Sahara: Ouvrons le dossier
2007
* Annie Thébaud-Mony TRAVAILLER PEUT NUIRE GRAVEMENT A VOTRE SANTÉ. Sous-traitance des risques, mise en danger d'autrui, atteintes à la dignité, violences physiques et morales, cancers professionnels, Paris, la Découverte, 2007
    Dans toutes les régions du monde, au nom de la compétitivité, le travail tue, blesse et rend malades des milliers d’hommes et de femmes qui n’ont d’autre choix pour gagner leur vie que cet emploi dont ils savent qu’il peut gravement nuire à leur santé.
    Aujourd’hui, en France, selon les chiffres officiels de l’assurance-maladie et du Ministère du travail, le travail tue, blesse et rend malade, à raison de deux morts par jour dus à des accidents de travail, de huit morts par jour dus à l’amiante, de deux millions et demie de salariés exposés chaque jour dans leur travail à des cocktails de cancérogènes, de millions d’hommes et de femmes constamment poussés aux limites de ce qu’un être humain peut supporter, moralement et physiquement.
    Sur la plage d’Alang, en Inde, aujourd’hui, peut-être deux, peut-être dix, peut-être soixante travailleurs périront dans l’activité de démantèlement des navires échoués sur la plage, pour le plus grand profit des armateurs battant pavillon de complaisance et des grands marchands mondiaux de l’acier.
    Est-ce le travail qui tue ou ceux qui, autour des tables ovales des conseils d’administration, décident de son organisation?
    Quand EADS ferme huit usines en Europe, où ses dirigeants vont-ils trouver les moyens de nouveaux « gains de productivité » sinon dans la possibilité  de sous-traiter le travail - pour en diminuer le coût - en exploitant les travailleurs chinois, indiens, brésiliens ou bulgares, avec la complicité des autorités locales, au nom des "droits" des actionnaires et dirigeants d’entreprise à disposer librement d’une main-d’œuvre corvéable à merci pour l’appropriation privée des ressources de la planète.
    Chaque récit de ce livre témoigne du fait que travailler est aujourd’hui synonyme de mise en danger délibérée d’autrui, atteintes à la dignité, non-assistance à personne en danger, expérimentation humaine, violences physiques et morales, répression syndicale, en toute impunité pour les employeurs et donneurs d’ordres, responsables de la mort, du suicide ou de blessures dites « involontaires » de milliers de travailleurs.
    Un tribunal pénal international a été créé pour juger les crimes contre l’humanité. À quand la création d’un tribunal pénal international du travail, devant lequel seraient traduits en justice ceux qui, sciemment, transforment le travail en un lieu de violence et de mort ?
    Comme chercheur en santé publique mais aussi comme porte-parole du réseau international Ban Asbestos, l'auteure souhaite, par ce livre, donner l’alerte sur une situation très grave et sur la nécessité d’une mobilisation collective la plus large possible visant à briser l’impunité de ceux qui en sont responsables.
    Un débat aura lieu le vendredi 16 mars 2007 à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, de 17h à 20h, 105 Bd Raspail, Paris, Voir les détails en pièces jointes.
 

    Faites connaître cet ouvrage à vos correspondants. Pour le commander, reportez-vous aux indications figurant sur le site des Editions La Découverte: http://www.editionsladecouverte.fr
Si vous souhaitez réagir au livre et joindre l'auteure, adressez vos message à : thebaud-mony.annie@wanadoo.fr

2005
Le complexe nucléaire. Des liens entre l'atome civil et l'atome militaire (Bruno Barillot, Observatoire des armes nucléaires www.obsarm.org)
    La lutte contre la prolifération est d'actualité au moment où l'Iran est soupçonné de préparer sa bombe. Au lieu d'interdire toutes les armes nucléaires, la communauté internationale fait le choix de limiter impérativement le " club " des possesseurs de l'arme nucléaire...
"Peak oil": pour quand ? La vie après le pétrole, par Jean-Luc Wingert, Editions Autrement, 2005.
2004
PLOGOFF
Un combat pour demain, éditions Cloitre. L'auteur, Gérard Borvon, l'a écrit en argumentant pour "Sortir du nucléaire" et ne pas faire l'EPR. Une bonne lecture de rentrée
Commande avec un chèque de 19€
Gérard Borvon, 20 rue des frères Mazéas, 29800 Landerneau

Bruno Barillot (GRIP), Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité; L'Europe, la sécurité internationale et le développement durable:
Les irradiés de la république, les victimes des essais nucléaires français prennent la parole
240 pages - 15,90 €
ISBN 2-87027-972-8
    Ils étaient 150 000, pour la plupart de très jeunes hommes. Ils étaient peu – ou même pas du tout – informés sur les risques de la radioactivité. Désinformés même. Telles ces recommandations remises au personnel des essais par les autorités de la marine : « Une minute et demi après l’explosion, les débris sont tous retombés et il n’y a aucun danger provenant du rayonnement. » Les radiations retardées ? Elles sont « si faibles qu’elles ne constituent pas un danger. Ne vous en occupez pas ».
    Naïfs? Respectueux de la parole d’autorité? Ils étaient fiers de participer à cette grande aventure qui, leur disait-on, allait hisser la France au niveau des plus grands. Et que de souvenirs allaient-ils rapporter de cet immense désert saharien ou des îles paradisiaques du Pacifique. « On a beau savoir que la bombe est un objet de mort, lorsqu’elle explosa, je fus fasciné par ce lever de soleil artificiel. »
    Et on leur disait alors, comme on le répète encore officiellement aujourd’hui, que ces bombes étaient « propres »… Quel mal pouvait donc les frapper? Ils ne l’apprendront – pour les plus chanceux – que dix, vingt, trente ans plus tard quand les cancers et autres maladies les atteindront.
    Enfin, ils parlent, sortant du mutisme qui, sous prétexte de secret militaire, les avait enfermés dans l’oubli. Enfin, ils se battent pour que « vérité et justice » soient rendues aux victimes des essais nucléaires.
L'auteur:
    Co-fondateur du Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits (CDRPC), Bruno Barrillot travaille depuis près de vingt ans sur les conséquences des essais nucléaires. Auteur de plusieurs livres sur les expériences françaises au Sahara et en Polynésie, animateur de colloques et conférences destinées à alerter l’opinion, les élus, les pouvoirs publics, proche des victimes, il présente ces témoignages bouleversants – et inédits pour la plupart – en les situant dans un contexte dont il est l’un des grands spécialistes.
Chaïm Nissim: L’amour et le monstre, roquettes contre Creys-Malville.

Paru aux éditions Favre www.editionsfavre.com
On peut aussi le commander en écrivant à l’auteur: cnissim@iprolink.ch
    En 1998, lorsque le gouvernement Jospin annonce enfin la fermeture définitive et le démantèlement de Superphénix, à Creys-Malville, la centrale la plus dangereuse du monde, c’est l’aboutissement de 25 ans de luttes. De luttes, de pannes, de recours et de manifestations.
    L'auteur raconte ses souvenirs de ces moments exaltés. Ses souvenirs d'actions clandestines pour sauver la planète, ses sentiments, les motivations véritables, l'histoire de loups gris et anonymes qui ont tourné pendant 5 ans autour de ce chantier maudit, dans l’espoir de le bloquer vraiment. Il y raconte ses peurs, peur de blesser un innocent, peur d’être arrêtés et de finir ses jours jours en prison, peur de se tromper et de se perdre avec des terroristes, peur surtout de perdre... l’amour. Il y raconte aussi les rires triomphants et libérateurs, lorsqu’un coup particulièrement difficile comme celui du «tube» (le bazooka), par exemple, aboutissait sans blesser personne…
2002
    Commençons par l'inattendu et impressionnant "Les liquidateurs" de Jacques Bullot, aux éditions Noir délire (F), 2002:
    Extrait de la critique de la G@zette Nucléaire No 199/200, sept. 2002:
     Une fois n’est pas coutume mais pour votre rentrée, essayez ce polar. Nos officiels ne cessent de dire que Tchernobyl c’est fini. Or nous savons bien que c’est faux, les conséquences sont loin d’avoir atteint leur terme. Ce livre nous fait plonger dans un drôle de monde et connaître “un liquidateur”. C’est une fiction mais c’est bien mené et après tout qui un jour utilisera éventuellement le nucléaire pour faire peur. Souhaitons que cela n’arrive jamais car la réalité dépasse la fiction en règle générale.
    Chercheur au CNRS jusqu'en 1997, J.B. est venu au roman noir par la découverte des Hammett, Goodis, Jonquet et autres démystificateurs de la société contemporaine. En 2001, il a publié chez Noir délire, La gueule de l'emploi et un recueil de nouvelles, La couleur du temps.
    Ce livre a particulièrement plus au "webmaistre" mais je n'oublierai pas non plus les nombreux autres livres proposés par la Gazette, au fil de ses 200 numéros et quelques!...
Dans la même G@zette:
    -“L’avenir climatique” de Jean-Marc Jancovici (Éditions du Seuil - 20 Euros)
     -“La filière nucléaire du plutonium, menace pour le vivant” de Jean-Pierre Morichaud (à paraître en octobre 2002)

1999
FRANCE, poubelle nucléaire
Perline (éditions Raymond Castells)

    Des coeurs de réacteurs aux déchets de mines d’uranium, en passant par les conséquences de la bombe atomique et les rejets «en fonctionnement normal» (sic) des centrales nucléaires, l’accumulation de déchets nucléaires s’est faite progressivement, jusqu’à ce que les techniciens, suivis des politiques, se rendent à l’évidence: la science ne trouvera pas de solution, il faut nous occuper de ces mortels répandus par l’homme.
    La France - 1 réacteur par million d’habitants -, a parié sur la technologie nucléaire sans en mesurer les conséquences; c’est pourquoi elle doit faire face à ce problème de manière plus aiguë que ses voisins.
    Pire, la politique qui se dessine incite à faire de l’Hexagone, dans la plus grande discrétion et sous couvert d’économie, la terre d’accueil des déchets nucléaires qui encombre ses «partenaires».
    Cela n’est possible qu’en baillonnant toute information sur le nucléaire ainsi que les conséquences des faibles doses de radioactivité.
    Pourtant, des instances internationales le reconnaissent dorénavant, toute dose de radioactivité, naturelle ou artificielle, aussi faible soit-elle, a des conséquences délétaires.
    Il est absolument primordial de se préoccuper de notre santé et de celle de nos enfants, ainsi que de l’état de la planète que nous léguons aux générations futures.
    Perline est diplômée de l’Ecole nationale des Mines de Paris et Docteur ès - sciences - technologie - société.
    Après ses études, se rendant compte que son seul débouché professionnel possible était l’armée ou le nucléaire, elle a préféré passer le reste de sa vie la conscience tranquille et abandonner la recherche à but destructif.

1998
L'avenir du désarmement
No spécial de la Revue internationale et stratégique

Analyses de publications environnementales internationales
(SEBES / Faculté de droit de Genève, accès webmaistre)

Tout nucléaire, une exception française
Perline, nucléoclaste notoire, coll. l'esprit frappeur, éd. Dagorno, nov. 1997, 112 p., 10 FF!

1996
Analyses de publications environnementales internationales
(accès webmaistre)

TCHERNOBYL, conséquences sur l'environnement, la santé et les droits de la personne
Tribunal Permanent des Peuples, Commission Médicale Internationale de Tchernobyl

    10 ans après Tchernobyl, la situation s'aggrave de jour en jour. Le nombre des victimes s'accroît sans cesse, le pire est à venir, et l'avenir des générations futures est compromis. Les nucléocrates quant à eux n'ont rien appris. Pire, ils élèvent les «normes de doses admissibles en cas d'accident», réduisant ainsi les coûts de Tchernobyl et ceux des «accidents à venir», aux dépens des victimes présentes et futures.
    Le Tribunal Permanent des Peuples a entendu une quarantaine d'experts et de témoins à charge. Malheureusement, les pronucléaires invités ont refusé de venir témoigner.
    Ces données dramatiques, absolument inédites en Occident, en particulier l'atteinte irréparable au patrimoine génétique et les malformations, méritent la diffusion la plus large: elles mettent définitivement fin au mensonge institutionnel qui caractérise le nucléaire.
    Dans son verdict, le Tribunal Permanent des Peuples:
«condamne l'AIEA, les commissions nationales pour l'énergie atomique, et les gouvernements qui les soutiennent et les financent, au nom des intérêts de l'industrie nucléaire...,
- pour essayer de promouvoir l'énergie nucléaire par le mensonge, l'intimidation et l'utilisation non éthique du pouvoir de l'argent...,
- pour leurs tentatives de supprimer toutes formes de sources d'énergie alternatives, renouvelables et soutenables...,
- blâme ceux qui, dans la communauté scientifique, ne se lèvent pas pour défendre l'honneur de leur profession, face aux pressions des nucléocrates, et qui observent un silence assourdissant, malgré les fortes preuves scientifiques attestant de la nature omnicide de l'entreprise nucléaire...,
... c’est pourquoi l'industrie nucléaire doit être interdite pour l'usage civil et militaire...».
    Ce document doit servir à toutes celles et à tous ceux qui luttent contre le nucléaire sous toutes ses formes, pour un avenir durable, à ceux qui se préoccupent, ici et maintenant, de l'avenir de notre petite planète si gravement menacée.
    Le meilleur hommage que nous puissions rendre aux victimes de Tchernobyl c'est qu'il y ait jamais, nulle part, un nouveau Tchernobyl. Le temps presse. Nous en sommes, chacune et chacun, à la place où nous nous trouvons, personnellement responsables.

1995
Analyses de publications environnementales internationales
(accès webmaistre)

1994
Analyses de publications environnementales internationales
(accès webmaistre)

1993
Analyses de publications environnementales internationales
(accès webmaistre)

"TCHERNOBYL UNE CATASTROPHE"
Bella et Roger Belbeoch
Le livre est épuisé en librairie, mais disponible en PDF (1,7 Mo)!
sauvegarde resosol

    Sept ans après Tchernobyl, un point sur la situation, un point critique aussi bien sur le rôle des experts que sur les conséquences à long terme de cet accident. Vous ne regretterez pas la lecture de ce bilan et de ce réquisitoire: le nucléaire n'est pas gérable.

1992
Analyses de publications environnementales internationales
(accès webmaistre)

1991
SEBES: dossier "La radioactivité et le vivant"
y compris les analyses de publications environnementales internationales
(accès webmaistre)

1990
SEBES: dossier "Le nucléaire contre l'effet de serre?"
y compris l'analyse du Dossier Creys-Malville, Préface de Guy-Olivier Segond, Conseiller d'Etat (membre du Gouvernement de Genève), ancien maire de la Ville de Genève, Introduction de Monique Sené Dr ès sciences, Présidente du Groupe de Scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire (GSIEN), Slatkine éditeur, avril 1990, Genève, 200 pages.
(accès webmaistre)

Dossier Creys-Malville (Editions Slatkine, Genève)
Préface de Guy-Olivier Segond (conseiller d'Etat et ancien maire de la Ville de Genève)
Introduction de Monique Sené, Dr ès Sciences, présidente du GSIEN (Gazette Nucléaire)

    CREYS-MALVILLE se trouve à quelque 70 km de Genève et à 50 km de Lyon. C'est là, au bord du Rhône, que Superphénix dresse son imposante silhouette. 194.100 m3 de béton (l'équivalent de 1300 villas de 8 pièces). 20.250 tonnes de ferraille (trois tours Eiffel). 700 tonnes de sodium. 5 tonnes de plutonium (dont 1 micro-gramme est mortel). Plusieurs pannes. Et quelques incidents, que l'on pensait hypothétiques, puisque - au pire - ils ne devaient se produire qu'une fois tous les 10.000 ans. Mais il convient, n'est-ce pas, d'être indulgent: ne s'agit-il pas d'un prototype?
    Comment-a-t-on pu laisser se réaliser ce qu'un conseiller d'Etat genevois qualifie de «projet industriel le plus coûteux et le plus dangereux du monde»? Pourquoi, au nom du secret d'Etat, s'obstine-t-on à museler les médias? Surtout après l'accident fatal au barillet, en mars 1987.     Pourquoi cet acharnement dans la poursuite d'une expérience qui suscite les mises en garde de spécialistes mondiaux? Et une levée de boucliers des collectivités de la région Rhône-Alpes. C'est que les enjeux sont colossaux: financiers et militaires. Alors, les principes démocratiques...
    Pourtant, le discours sécurisant et banalisateur s'essouffle. La crédulité a ses limites. Les perfides nuages de Tchernobyl ont fait le tour de la terre. Dans le mur du silence, quelques fissures apparaissent, par lesquelles s'échappent certains rapports confidentiels. Et inquiétants. Tel celui d'EDF (Electricité de France) que nous avons estimé devoir porter à la connaissance du public. Sommes-nous vraiment disposés à courir un risque d'une aussi folle ampleur? N'est-il d'autres choix que l'atome ou la bougie? Ce dossier n'a pour ambition que de contribuer à éclairer votre lanterne.

L'Hiver nucléaire, Carl Sagan et Richard Turco (Seuil)

    Si la plupart des recherches scientifiques n'ont guère d'écho hors d'un cercle limité de spécialistes, d'autres se révèlent lourdes de conséquences et débordent largement le milieu scientifique tant leurs implications sociales et politiques sont immédiatement évidentes. Tel est le cas de l'«hiver nucléaire», analyse de l'impact climatique d'une guerre nucléaire. Les nuages de fumée et de poussière produits par un conflit - même limité - suffiraient à obscurcir durablement l'atmosphère et à faire chuter les températures moyennes de plusieurs degrés, menant à un cataclysme écologique à l'échelle de la planète. En montrant ainsi qu'une guerre nucléaire ne peut avoir de vainqueur, la théorie de l'hiver nucléaire a suscité une prise de conscience mondiale qui a certainement accéléré le processus de désarmement entrepris par les deux superpuissances. Mais ses implications ne sont pas moins cruciales quant aux risques de dissémination de l'armement nucléaire. Rarement science et politique ont été aussi étroitement mêlées. La passionnante découverte de l'hiver nucléaire est ici racontée par deux de ses principaux instigateurs, Carl Sagan et Richard Turco, qui explorent aussi les nouvelles voies pouvant mener à un meilleur équilibre stratégique, voire à une disparition totale de la menace nucléaire.

Carl Sagan est professeur d'astronomie et de sciences spatiales, et directeur du Laboratoire de planétologie à l'université Cornell (États-Unis). Lauréat du prix Pulitzer, il est aussi le créateur de la série télévisée «Cosmos», et l'auteur de livres à succès (Cosmic Connection, Les Dragons de I'Eden).
Richard Turco est professeur de sciences de l'atmosphère à l'université de Californie à Los Angeles (UCLA) et lauréat du prix MacArthur.
Avec leurs collègues, Carl Sagan et Richard Turco ont reçu le prix Leo Szilard, décerné par l'American Physical Society, pour leur découverte de l'hiver nucléaire. Ils sont fréquemment consultés par le Congrès américain, le département de la Défense, et les dirigeants de plusieurs autres pays, comme experts sur les conséquences à long terme d'une guerre nucléaire.

Traduit de l'américain par Jean-Baptiste Grasset.

1989
L'EUROPE DES SURRÉGÉNÉRATEURS
Développement d'une filière nucléaire par intégration politique et économique
Klaus-Gerd Giesen (PUF)

    Les surrégénérateurs sont des centrales nucléaires de la deuxième génération. En Europe occidentale, le développement de cette filière n'a été possible que grâce à une étroite collaboration politique et économique entre les Etats, ainsi que par l'intégration transnationale de leurs industries nucléaires et agences de recherche.
    Un des résultats en est «Super-Phénix»: il ne s'agit en effet nullement d'une centrale française, mais d'un prototype conçu, construit et commercialement exploité en commun par six Etats européens. Le surrégénérateur de Kalkar en RFA relève également d'un statut transnational. Et, d'ores et déjà, on prépare la construction d'un nouveau surrégénérateur européen, plus puissant que tous ses prédécesseurs, qui est censé ouvrir la voie à l’implantation massive de cette mégatechnologie en Europe.
    Le présent ouvrage retrace l'histoire de la coopération européenne en la matière - du début des années soixante jusqu'aux projets les plus récents. Il dévoile les activités des promoteurs dans les coulisses de la politique européenne: si la filière surrégénératrice a pu prendre son essor et continue à progresser en dépit de déboires techniques et malgré de nombreuses résistances apparues aux niveaux nationaux, c'est notamment en raison de l'action très discrète, mais efficace, des Communautés européennes, ainsi que de plusieurs autres organismes européens dont l'existence même n'est souvent connue que par les seuls initiés.
    Après des études de science politique, de philosophie et de droit, Klaus-Gerd Giesen a été assistant à l'Université de Genève, puis à l'institut universitaire d'études européennes. Il effectue actuellement des recherches sur les relations internationales à l'University of Southern California de Los Angeles.

1986
Crépucule des atomes, Louis Puisieux (Hachette) Préface de Dany Cohn-Bendit

    Windscale, 1957; Khystym, 1958; Three Mile Island, 1979; Tchernobyl, 1986... La liste des catastrophes atomiques est désormais assez longue pour permettre d'évaluer les vrais dangers du nuléaire "civil"(?). La question fait l'objet de débats passionnés dans tout l'occident. Seuls, les français paraissent résignés, anesthésiés par une information à sens unique. le passage sur la France du nuage de Tchernobyl a montré combien les responsables, liés par la tradition du secret militaire, redoutaient de faire confiance à la pupulation.
    Illustré d'une quarantaine de graphiques, carte et dessins, rédigé dans un style direct, parfois narquois mais toujours scrupuleux, ce livre - qu'on lira comme un vrai roman policier - analyse les faits et circonscrit les enjeux. Que s'est-il passé à Tchernobyl? Qu'est-ce que la radioactivité et comment s'en protéger? Pourquoi la France a-t-elle "mis tous ses oeufs dans le même panier"... nucléaire? En quoi l'attitude de la société français vis-à-vis des centrale et de la bombe est-elle si différente de celle des autres pays? Ancien économiste à la direction d'EDF, Louis Puiseux est directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales depuis 1978. Dans L'Energie et le désarroi post-industriel (1973), il avait pressenti le premier choc pétrolier. En 1977, sa publication de La Babel nucléaire avait suscité bien des controverses.

1980
140 dessins CONTRE le nucléaire
Coordination nationale antinucléaire, secrétariat du comité Malville de Lyon
Préface d'Haroun Tazieff


SEBES (Uni de Genève)
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INFONUC !G@zette Nucléaire !
Documentation générale