La G@zette Nucléaire sur le Net!
Infos JAPON séisme du 11 mars 2011
Communiqués GSIEN et articles dans la Gazette Nucléaire
recension  des numéros de la Gazette Nucléaire
sur FUKUSHIMA

Notre site associé: 
Séismes et énergie nucléaire: JAPON
(journal, technique, sources d'informations)

Blog Fukushima 福島第一
Rappel: «il n'y a pas de secret au sujet des centrales atomiques»
(Pierre Pellerin en... 1990)
2011 - 2012 - 2013 - à partir de 2014, voir la recension de la Gazette Nucléaire et notre site associé
mars, avril, mai, juin, juillet, août, octobre, novembre, décembre
DECEMBRE
* What should we learn from the Fukushima accident, Final Report, Team H20 Project, December 21 (pr.bbt757.com)
* Post-Fukushima 'anti-radiation' pills condemned by scientists (www.guardian.co.uk, suivi Fukushima)
* Long and tough road ahead for work to decommission Fukushima nuclear reactors (mdn.mainichi.jp, suivi Fukushima)
* TEPCO boss part of utility group in shady deal on publication of radiation books (mdn.mainichi.jp, suivi Fukushima)
* TEPCO: Melted fuel eroded containment vessel floor at Fukushima reactor (ajw.asahi.com):
Les dernières découvertes de TEPCO ont été faites dans le cadre de la préparation d'un éventuel démantèlement des réacteurs. TEPCO veut également vérifier s'il lui serait possible de déclarer d'ici la fin de l'année que l'état d'arrêt à froid avait été atteint...
* La détection des radiations pour M. Tout-le-monde ! (ADIT, actualité nucléaire)

NOVEMBRE
* Japan Newly Advises 37 Fukushima Families to Evacuate (jen.jiji.com, actualité nucléaire)
* IODE RADIOACTIF SUR L'EUROPE: Fukushima encore?
Voir aussi suivi Fukushima...
* Radiation is there, and so is the data - video du Bundesamt für Strahlenschutz (BfS)!
* Le mystère de l'iode-131 en Europe (mises à jour fukushima.over-blog.fr)
* Iode radioactif sur l’Europe: évènement nucléaire en cours? (fukushima.over-blog.fr):
Il y a une imprécision dans l'article qui ouvre le dossier: l'iode 131 n'a pas une durée de vie de 8 jours, mais une "demi-vie" de 8 jours, ce qui signifie qu'au bout de 8 jours il n'en reste que la moitié... mais au bout de 16 jours il en reste un quart, et au bout de 32 jours il en reste un huitième, etc. Autrement dit, un faible taux aujourd'hui peut très bien vouloir dire que ce sont les restes d'une émission 30 fois plus importante mais datant d'il y a 4 mois... (Jacques Caplat - Agir Pour l'Environnement) L'iode 131 peut aussi venir de la fission spontanée des curiums 242 et 244, comme les xénons 133 et 135. En fonctionnement "normal", l'usine de la Hague qui retraite des combustibles refroidis depuis 10 à 12 ans, rejette annuellement dans l'atmosphère 7 fois plus d'iode 131 (T 1/2 8 jours) que les 2 réacteurs voisins de Flamanville à cause de la fission spontanée du curium 244. (André Guillemette/GSIEN)
* Détection en France de traces d’iode 131 dans l’air imputables à des rejets radioactifs venant d’un pays étranger (AIEA, IRSN 1 (pdf) et 2)

OCTOBRE
* High radiation detected at Tokyo school (mdn.mainichi.jp en anglais/japonais, actualité resosol)

AOUT
12 août
* Schools in Fukushima clearing radioactive dirt, but nowhere to dump it (www.asahi.com)
* Mise à jour Gazette Nucléaire N°260
3 août
* "La grande leçon de Fukushima pour la France" (sauvegarde resosol .doc)
JUILLET
13 juillet
* Petits arrangements entre nucléaire et incinération! (www.cniid.org/)
JUIN
20 juin
* Radiations à Tokyo le 20 juin 2011: 6,39 microsieverts/h!?*
http://videos.next-up.org/
(soit annuellement 6,39x24 x365 = 52 millisieverts/an, alors que la limite annuelle est de 1mSv/an.
Les mesures officielles donnent 0,06 microsieverts/h, mais les mesures sont faites à... 18m du sol!?!?).
* Procédure, donc chiffres pouvant encore être sujets à caution...
18 juin
* Questions, suggestions, réponses
13 juin
* Growing exposure problems at Fukushima:
voici un point sur les travailleurs qui n'est pas très réjouissant...
* G@zette Nucléaire N°260 consacrée à Fukushima
* Débat au café «Le Lieu Dit» 6 Rue Sorbier Paris XX° Jeudi 9 Juin à 20 h (http://www.lelieudit.com/)!

MAI
dimanche 29
* Panne de refroidissement sur le réacteur 5 de Fukushima
samedi 28
* Puissance résiduelle à évacuer à Fukushima actuellement?
dimanche 22
* Local govts clear dirt for kids' health / Reject official definition of 'safe' radiation (www.yomiuri.co.jp)
dimanche 15
* TEMOIGNAGE rédigé il y a 14 ans au Japon par HIRAI Norio, technicien chaudronnier travaillant pour la construction et l'entretien des centrales nucléaires; il relate son expérience de la réalité du terrain et les conclusions qu'il en a tiré (rtf, 800Ko, original en... japonais. Autre site répercutant ce témoignage!)
* Voir notre Appel des scientifiques aux parlementaires! (document rtf)

AVRIL
* RAPPEL à (re) voir sur le site de la GAZETTE NUCLEAIRE: analyse comparée de quelques études sur l'estimation des conséquences radiologiques d'un accident grave de réacteur nucléaire...
* L'Espagne vient de dépasser en éolien sa puissance nucléaire! Comme quoi...

(depuis 2002, elle a adopté le rythme de l’Allemagne et développe sa puissance installée d’environ 2 GW par an)
dimanche 17
Fukushima: le calendrier TEPCO pour sortir de la crise
mardi 12
"Utiliser l'énergie nucléaire pour faire bouillir de l'eau et produire de l'électricité avec un rendement de 33% est une aberration intellectuelle scientifique et HUMAINE..." (Un militant GSIEN)
mercredi 6
* The Long Term Impact of Fukushima (www.technologyreview.com/)
avec commentaire GSIEN sur la probabilité de fusion(s):
Question: Y a-t-il eu ou non fusion plus ou moins partielle de coeurs de réacteurs, et reste-t-il un risque que cela arrive?
Réponse: Il y a très probablement eu fusion compte tenu des éléments trouvés à l'extérieur mais il n'y a aucune données en provenance de TEPCO. Voici pourtant un document exceptionnel que nous vous donnons néanmoins sous toutes réserves (Ndwebmaster).
Par ailleurs la masse incandescente ne va pas par miracle cesser d'être radioactive donc il faudra attendre et continuer à la refroidir exactement comme à Three Miles Island où il a fallu 6/7 ans avant de visionner et où le démantèlement n'est pas encore terminé (depuis 1979)

MARS
Site Japon, le séisme (Libération)
avec commentaire GSIEN
jeudi 31
* Franche-Comté: adoption d'une motion pour la fermeture de Fessenheim
lundi 28
* Radioactivité de Fukushima: l'IRSN répond à la CRIIRAD
vendredi 25
* Fukushima N°3 danger accru 11h
* La cuve du réacteur 3 de Fukushima peut-être endommagée
* Mesures radiologiques des flaques d'eau - La fusion n'est pas contrôlée (doc)
* News Actu environnement
* Communiqué 17h
* FUKUSHIMA "20% de TCHERNOBYL"? 60%?
mardi 22 et mercredi 23
Le nuage japonais arrive, il ne sera quasiment pas mesurable pour des raisons simples

Comparons à Tchernobyl:
     - Tchernobyl est à 3.000 km de la France, le Japon est à 10.000 km et le nuage se dilue en densité au fur à mesure qu'il parcourt des km.
     - Tchernobyl a vidé dans l'atmosphère la quasi-totalité du réacteur, pour le Japon il y a eu plusieurs dégagement de radioactivité mais probablement infiniment moins qu'à Tchernobyl, le risque le plus important ayant été la découverte des piscines qui n'a pas duré trop longtemps.
     - A Tchernobyl, l'explosion a projeté le nuage très haut dans l'atmosphère, et la projection a continué à cause de l'incendie très puissant qui a duré plusieurs jours ici la projection a été moins haute, ce qui faut que le nuage retombe plus vite et donc plus près.
     - Les américains sont à 8 à 10.000 km de Tchernobyl, ils n'ont quasiment rien reçu.

     En gros, les japonais vont prendre l'essentiel et pour longtemps.
     Donc oui le nuage va arriver, c'est dans les calculs, une fois qu'on a commencé le calcul on peut le poursuivre jusqu'à des millionièmes ou des milliardièmes de sieverts mais cela n'a quasiment plus aucun sens concret,  il est probable qu'il ne sera quasiment pas mesurable
et surtout pas avec des appareils simples dont la précision n'est pas très élevée et qui servent surtout pour détecter localement des points chauds.
     Enfin, surtout ne pas prendre les pastilles d'iode: celles qui sont données pour prévenir les effets d'un nuage sont fortement dosées (65 à 130mg selon l'age) rien à voir avec l'aspect oligo élément (1.000 fois moins, autour de 150µg)
par ailleurs elles ne protègent que quelques heures, donc à prendre exclusivement en cas de vrai besoin
     OUI il aurait fallu en donner en Corse en 1986
     NON , il ne faut pas en donner aujourd'hui.
cordialement
Maryse ARDITI
Une réponse: communiqué GSIEN du 25 mars 17h...

* QUID du PLUTONIUM ?

Echange de courriels des militants du GSIEN
     - Annonce: L'actualité est malheureusement marquée par les explosions successives des réacteurs japonais dans la centrale atomique de Fukushima Dai-Ichi. Nous sommes face à une catastrophe majeure.
     Dans quelques jours, les premiers polluants radioactifs, dont la teneur exact n'est à ce jour pas communiquée, arriveront dans notre région. Il est de la responsabilité des élu-e-s que nous sommes et des représentant-e-s de l'Etat de réunir dans les plus brefs délais, une conférence sur la sûreté nucléaire, afin que soient communiquées les mesures sanitaires qui seront prises dans les jours qui viennent.
     - Question: Pourrait-il y avoir du plutonium en suspension qui pourrait n'être pas mesuré, que ce soit à Fukushima ou "ici" (partout, en fait!)?!
     - Réponse 1: Globalement les divers types de plutonium seront détectés par des balises gamma car c'est leur domaine d'émission. MAIS il y en a qui passeront à travers.
     Mais il est encore à confirmer que les mesures émissions neutrons issues des fissions spontanées des Pu 236, 238 et 240 ne seront pas détectées par les balises.
     - Réponse 2: Au Japon oui mais ils n'en ont pas parlé.
     Cependant compte des divers panaches il est probable que des éléments lourds (transuraniens) se sont échappés. Mais les balises gamma ne les détectent pas
Cependant leurs balises pourraient être équipées de détecteurs pour  de mesures bêta et alpha. Je répète qu'ils n'en ont pas parlé et que l'IRSN qui contrôle les personnes revenant du Japon n'en parle pas non plus. C'est donc à suivre...
     Il est cependant probable que ces éléments resteront au Japon dans les 200/300 km autour du site donc à suivre... Et à suivre les analyses
sur ceux qui reviennent du Japon.
     Les transuraniens vont probablement contaminer comme le césium l'eau et les aliments.
     Mais compte tenu des niveaux de radiation dans les installations et du niveau de contamination de l'eau mesuré par Tepco, il est sûr que le combustible d'1 ou plusieurs réacteurs a fondu, au moins partiellement, on parle de 70% pour un réacteur et de 30% pour un autre, mais c'est de l'estimation. Il faudra attendre quelques mois ou années avant de pouvoir envoyer une caméra dans les cuves.
A noter que la CRIIRAD utilise pour ses balises des filtres à aérosols qui retiennent les poussières (césium, strontium, uranium, plutonium, cobalt etc..). La procédure permet de détecter des contaminations de l’air de l’ordre de 10 à 100 fois moins élevées que celles enregistrées en mai 1986 dans l’est de la France.
samedi 19
* La sûreté des piscines de combustible nucléaire en question après Fukushima
* Etat par l'IRSN, 9h00
jeudi 17
* Des infos techniques et scientifiques précises mises en ligne par le laboratoire de physique nucléaire du MIT http://mitnse.com/:
les temps pour refroidir les réacteurs sont énormes (voir tableau Tabulation of approximate decay heat for the Fukushima reactors from 1 second after the scram caused by the earthquake until 1 year after the event)... 
* Un scientifique évoque pour Flamanville un scénario identique à Fukushima
mardi 15
Schéma du réacteur BWR:
Voici un dessin réaliste du réacteur BWR type Mark-1 de GE.
On peut y voir la piscine de stockage des combustibles irradiés, au dessus de l'enceinte du réacteur.
Ceci expliquerait le gros panache noir lors de l'explosion de lundi.

     Par ailleurs, ces les piscines doivent être refroidies en permanence en raison de la puissance résiduelle provenant des produits de fission. Même si les combustibles ont été sortis du réacteur depuis quelque temps, ils sont encore chauds et au bout de 3 jours sans appoint d'eau ils peuvent être dénoyés et leur température peut atteindre le point de démarrage de la réaction Zr-eau, d'où une production d'hydrogène, voire aller jusqu'à une fusion.

     N'oublions pas que les combustibles irradiés extraits des BWR étaient, dans cette génération de réacteurs, stockés sur place pendant plusieurs années.

lundi 14
23h: mise à jour
     Il y a aussi un problème de séisme éventuel parce que la faille au niveau des plaques était active sur 500km et que finalement 250 km se sont effondrées; reste une faille active de 200 à 250 km plus proche du rivage d'où un éventuel épicentre plus proche de Tokyo. Ceci fait partie de la série séisme vers le 6/7 mars puis vers le 11/12 puis...

Les nouvelles sont très peu rassurantes:
le coeur est bien abîmé; est-ce que la cuve serait onverte? En effet les grappes de contrôle sont injectés par le fond de la cuve d'où des orifices possibles en fond de cuve...

15h: détails techniques
Quelques remarques techniques
     La production d'hydrogène est consécutive à la formation d'oxyde de zirconium  due à l'action de la vapeur d'eau sur la gaine en "zircaloy" portée à environ 1.300°C, réaction chimique qui libère de l'hydrogène. Cette réaction chimique (par ailleurs exothermique) n'est possible donc que si la survenue de problèmes dans le réacteur a conduit à cette montée anormale de la température de la gaine.
     Les dispositions de l'Autorité de sûreté japonaise conduisent à la mise à l'arrêt automatique des réacteurs lorsqu'un séisme détecté dépasse un certain niveau. Dans le cas présent, les réacteurs avaient été mis automatiquement à l'arrêt.
     Les calculs de "dimensionnement" d'un réacteur consistent notamment à étudier les séismes et les inondations historiques (en France, les SMHD = Séismes maximaux historiquements vraisemblables) et à prendre des valeurs "majorées" de ces séismes et inondations. Il faudrait donc connaitre la "surcôte" du tsunami historique retenue par les autorités de sûreté japonaises pour porter un jugement sur la protection retenue contre les tsunamis. Il est clair que l'inondation est un risque important car la submersion des pompes, mues par un moteur électrique, les met hors d'usage.
dimanche 13
15h: mise à jour
     Dimanche soir (heure japonaise), des préparatifs sont en cours pour injecter de l'eau de mer dans le réacteur n°2 de la centrale de Fukushima dai-ichi.
     La magnitude du séisme a été réévaluée à 9,0 dimanche 13. Il s'agit d'un des plus fort tremblement de terre jamais enregistré. La probabilité d'une réplique de degré 7 est de 70% dans les 3 jours à venir.
     Les autorités japonaises ont présenté dimanche soir un plan drastique de gestion de la pénurie d'électricité, annonçant des coupures programmées à partir de lundi. L'ambassade de France à Tokyo a conseillé aux Français sur place de quitter la région.
10h30: communiqué
     La situation est aussi devenue inquiétante dans le réacteur n°3 dimanche matin (heure japonaise). L'eau de refroidissement a aussi manqué. Le niveau d'eau aurait ensuite été rétabli. Ce réacteur est chargé en MOX, combustible contenant du plutonium. Un nouveau chargement de Mox devait quitter prochainement la France pour ce réacteur. Lors d'une conférence de presse qui a eu lieu vers 17h30 heure japonaise, l'autorité de sûreté a annoncé que de l'eau de mer a aussi été injectée dans ce réacteur et des gaz relargués. Elles n'excluent pas la présence de poches d'hydrogène pouvant entraîner une explosion comme pour le réacteur n°1.      Les autorités japonaises ont déclaré dimanche, en début d'après midi (heure japonaise), qu'elles considéraient comme fort probable que la fusion du coeur ait eu lieu dans les réacteurs n°1 et 3 de la centrale de Fukushima dai-ichi. Même si elles ne peuvent pas le vérifier, elles travaillent actuellement avec cette hypothèse. Les informations ne sont pas claires: mais il est probable que de l'eau de mer borée ait aussi été injectée dans le coeur même de ces deux réacteurs. Le bore absorbe les neutrons et est injecté pour éviter un accident de criticité (réaction nucléaire en chaîne explosive). 
9h30: définitions de l'accident grave!
Définition de l'accident grave cher à Mr Besson

Selon EDF:
     «On appelle accident grave, tout accident allant jusqu’à la fusion du cœur et susceptible de conduire à la perte des trois barrières de confinement avec des rejets significatifs dans l’environnement».

Source: REFERENTIEL ACCIDENTS GRAVES du Parc en exploitation (2007)


Selon l’IRSN:

     «Un accident grave est un accident au cours duquel le combustible est significativement dégradé par une fusion plus ou moins complète du cœur du réacteur».

Source: Rapport scientifique et technique 2008

     A noter d'un accident grave se situe au niveau 6 de l'échelle INES.

samedi 12
23h: communiqué
     L’accident de fusion du cœur est le plus craint par l’industrie nucléaire. Après le tremblement de terre d’une magnitude exceptionnelle et le tsunami qui ont frappé le Nord Est du Japon, la situation est encore incertaine dans la centrale nucléaire de Fukushima.
     Notre pensée va d’abord aux nombreuses victimes et leurs proches. Nous saluons aussi le courage des employés de la centrale qui font le maximum pour éviter le pire dans une situation de désastre. Outre les problèmes personnels qui doivent les frapper dans ces circonstances, les employés de la centrale prennent des risques. En cas d’explosion, ils seraient les premiers touchés. Il a aussi été relevé aussi un taux d’irradiation d’un millisievert par heure (soir de l’ordre de 10.000 fois le bruit de fond radioactif naturel), alors que la dose admissible pour la population est d’un millisievert par an.
     Dans un communiqué, TEPCO reconnait qu’un de leur salariés a reçu une dose de 106,3 mSv (soit plus de 5 fois la dose maximale admissible durant une année entière pour les travailleurs les plus exposés)
     La situation est grave. D’après les informations diffusées en boucle à la télévision japonaise, le système de refroidissement de secours du réacteur n°1 à l’arrêt n’a pas démarré. Le cœur a commencé à s’échauffer et la pression a augmenté. Les populations riveraines ont été évacuées, d’abord dans un rayon de 3 km, puis 10 et maintenant 20 km en fonction de l’évolution. Et cela dans des conditions extrêmement difficiles. Afin de conserver l’intégrité de l’enceinte de confinement, qui doit garantir le confinement du combustible, des relargages de gaz radioactifs ont été effectués. Une contamination en iode et césium a été relevée. Une explosion d’hydrogène a soufflé le toit du bâtiment réacteur, mais l’enceinte de confinement serait intègre.
     Dans la soirée du samedi 12 mars, les autorités ont autorisé le noyage du bâtiment réacteur avec de l’eau de mer afin de refroidir le cœur. L’eau n’est pas en contact direct avec le combustible extrêmement radioactif, mais est certainement contaminée. Il s’agit là d’un moindre mal dans les circonstances actuelles.
     En l'état nous n'avons pas plus d'informations, mais nous les complèterons dans les jours qui viennent et nous espérons que la situation ne va pas se dégrader.
20h: Dossier Réseau Sortir du nucléaire
vendredi 11
12h57: Japan Declares Nuclear Emergency, As Cooling System Fails At Power Plant
11h:  Un violent séisme a frappé le nord-est du Japon, déclenchant un tsunami qui a causé d'importants dégâts


Pourquoi? (image)