La G@zette Nucléaire sur le Net! 
N°107/108

AVIS DU SCSIN
Reprise et conditionnement des déchets
entreposés sur le site de la Hague


Référence:
Lettre Cogéma BRIS-90/80 du 12 juillet 1990 
                    Lettre Cogéma P-90/152 du 23 juillet 1990 

     Dans les courriers cités en référence, Cogéma présente les études en cours concernant la reprise et le conditionnement des déchets entreposés sur le site de la Hague. En outre, Cogéma s'engage, pour l'échéance de la mise en service des ateliers de haute activité d'UP2-800 à la fin 1993, à présenter les dossiers de sûreté des avant-projets de reprise et de conditionnement des entreposages en vrac.
     Les principaux déchets concernés sont les suivants:
     · résidus de cisaillage (coques et embouts) de l'atelier HAO de l'usine UP2,
     · boues de traitement des effluents liquides radioactifs produit par la station de traitement des effluents STE2,
     · déchets de structure du combustible UNGG (morceaux de graphite, de gaine de magnésium ... ).
     Il faut rappeler que, bien que les entreposages se fassent aujourd'hui dans des conditions de sûreté acceptables, il n'est pas souhaitable de voir se prolonger une situation dans laquelle ni le procédé de reprise, ni le mode de conditionnement ne seraient définis.

1 - Résidus de cisaillage - Coques et embouts
     Pour ce qui concerne les coques et embouts, qui continuent à être produits par l'atelier HAO, il faut distinguer ceux entreposés en vrac dans le silo de l'atelier HAO et ceux, correspondant à la production courante depuis 19S5, qui sont entreposés dans des conteneurs fermés rangés dans la piscine SI de l'atelier de dégainage.
     Le silo pose des problèmes de reprise à cause des difficultés d'accès et de l'hétérogénéité des déchets, qui contiennent notamment des couvercles de conteneurs. Le procédé par air-lift envisagé par la Cogéma devra donc être qualifié pour ces conditions particulières et éventuellement associé à un système mécanique adapté. La poursuite du déversement, dans le silo, de fines et de résines broyées, peut compliquer les opérations de reprise: les inconvénients devront en être appréciés par la Cogéma.
     Les coques et embouts entreposés en conteneur dans la piscine SI ne posent pas de problème de reprise; ceci constitue un progrès substantiel(1).
     L'enrobage des coques et embouts du silo comme ceux des conteneurs devraient pouvoir être réalisé grâce à un coulis de ciment et respecter les spécifications définies pour les déchets cimentés des usines UP3 et UP2-800.
     Concernant les procédés de substitution à la cimentation (compactage ou fusion des coques, tri des embouts pour décontamination), il est nécessaire que la recherche et développement soit poursuivie activement compte tenu des engagements de Cogéma sur la présentation des dossiers de sûreté.

suite:
2 - Boues de traitements des effluents liquides radioactifs
      Le problème des boues de coprécipitation entreposées dans les cuves de l'atelier STE2 réside essentiellement dans l'insuffisance de la connaissance de ces boues, dont les plus figées remontent à 1966, sachant que divers procédés chimiques ont été utilisés pour traiter les effluents de l'usine et que les boues correspondantes sont stratifiées. La question de la reprise devant pouvoir être réglée relativement aisément (une expérience en vraie grandeur s'est déroulée à Marcoule), la caractérisation des boues entreposées et l'étude de leur compatibilité avec le procédé d'enrobage dans du bitume appliqué à l'atelier STE3 sont les premières priorités du programme de reprise. L'obtention de cette compatibilité nécessitera peut-être le lavage(2) des boues pour éliminer les ions ammonium, qui peuvent être à l'origine de réactions exothermiques lors de l'enrobage.
     A l'échéance 1993, la Cogéma devrait avoir révisé les spécitïcations des déchets bitumés (activité incorporable), des statistiques valables de production d'effluents par l'usine UP3 et transposables à l'usine UP2-800, devraient être disponibles et, en outre, les performances de l'atelier STE3 de traitement des effluents et de bitumage des boues devraient être mieux connues. Les données nécessaires seront donc disponibles pour déterminer les conditions du bitumage des boues entreposées à l'aelier STE2, Cela permettra de disposer d'une solution technique qualifiée.
     Toutefois, il faut être en mesure à l'échéance 1993 de disposer des résultats des programmes de recherche et développement relatifs aux procédés améliorés de conditionnement des déchets pour choisir entre les options bitumage et céramisation.
     Aujourd'hui, le plan quinquennal de recherche et développement "effluents et déchets" 1990-1994 du CEA est très sommaire quant aux objectifs fixés et aux moyens engagés. Il est nécessaire que Cogéma engage les actions nécessaires en vue de pouvoir respecter l'échéance précitée.

3 - Déchets de structure du combustible UNGG
     La reprise des déchets de structure du combustible UNGG ne semble pas présenter de difficulté majeure sous réserve de bien maîtriser le risque d'incendie. La Cogéma annonce la diffusion d'un dossier de synthèse relatif à des essais d'extinction réalisés avec de l'hexaflorure de soufre (SF6). Ce dossier, qui sera analysé par le SCSIN et ses experts, touche à l'un des points essentiels de la sûreté de l'opération de reprise.
     La question du conditionnement se pose surtout pour les déchets de magnésium pour lesquels Cogéma a retenu la possibilité d'adopter le procédé développé par BNFL à Sellafïeld et utilisé pour conditionner les gaines magnésium des combustibles Magnox.

p.24
Commentaires Gazette
1. L'activité de l'eau de la piscine ne constitue pas un progrès substanciel
     10 Ci/m3 en émetteurs a, b
     50 mCi/m3 en émetteur g
2. Il n'y a pas un mot sur les risques présentés par la charge en plutonium des boues: l0 Ci a/m3 soit au moins 250 g Pu/m3
     Et le terme "peut-être le lavage" est impropre: il faudra sûrement le lavage.
"REPRISE DES DÉCHETS LA HAGUE"
 Dossier SCSIN 10 et 16 octobre 1990
Réf. : Lettre BR/S-90/80 du 12.07.90

     Monsieur l'Ingénieur Général,
     Le Directeur de la Branche Retraitement vous a, par lettre citée en référence, rendu compte de l'avancement des études relatives à la reprise et au conditionneent des déchets entreposés sur le site de La Hague et issus du retraitement de combustibles graphite-gaz et eau légère dans l'usine UP2.
     Compte tenu de l'importance de ce programme, il m'apparaît qu'il convient de préciser comment il s'insère dans le cadre du développement de l'usine UP2 800.
     Le démarrage en actif des ateliers de haute activité de cette usine, R1 et R2, est prévu fin 93. A cette date, conformément au décret d'autorisation, tous les déchets - coques et embouts, boues de traitement d'effluents, déchets technologiques, produits de fission, fines - issus du fonctionnement d'UP2 800 seront conditionnés en ligne dans des ateliers spécialisés: les coques et embouts à R1, les boues de traitement d'effluents à STE3, les déchets technologiques à AD2, les produits de fission et les fines à R7.
     Ce démarrage des ateliers R1 et R2 suppose bien entendu l'approbation par le SCSIN des documents soumis par Cogéma et en particulier du Rapport Provisoire de Sûreté. Cogéma s'est engagée, pour la même échéance, à présenter l'ensemble des dossiers démontrant, pour les déchets non conditionnés issus depuis 1966 de l'exploitation d'UP2, la faisabilité de leur reprise et de leur conditionnement par des procédés techniquement disponibles, soit mis en œuvre à La Hague (bétonnage à UP3 et UP2 800, bitumage à STE3), soit existant à l'étranger (bétonnage des déchets de structure des combustibles graphite gaz).
     D'une façon plus précise:
     1. Les coques et embouts issus du retraitement des combustibles eau légère à UP2 sont aujourd'hui stockés dans deux installations distinctes:
     · le silo de stockage de l'atelier HAO exploité de 1976 à 1988,
     · une piscine d'entreposage (piscine S1), où les coques et embouts sont, depuis 1988, entreposés de manière organisée, dans des conteneurs spécifiques.
     Les principes de conditionnement de ce type de déchets sont d'ores et déjà qualifiés: en effet, les procédés mis en œuvre à UP3 et UP2 800 (enrobage dans le béton des coques et embouts) sont applicables sans restriction aux coques et embouts issus du retraitement de combustibles eau légère dans UP2).
     La démonstration de la faisabilité du conditionnement de ces déchets repose donc sur la qualification des procédés applicables à leur reprise et leur transfert.
Cogéma fournira au SCSIN les dossiers suivants:
     - Fin 91, le dossier de Sûreté correspondant à l'avant-projet de reprise et de traitement des coques et embouts stockés dans S1. Les opérations correspondantes pourraient être effectuées, soit dans la 2ème ligne de l'atelier R1, soit dans un atelier spécifique.
     - A la même date que le Rapport Provisoire de Sûreté de R1 et R2, prévu à la mi-93, un dossier de Sûreté correspondant à l'avant-projet de reprise, de tri et de transfert des déchets stockés dans le silo HAO. Les opérations correspondantes sont liées à celles du démantèlement de l'atelier HAO.

suite:
     2. La gestion des boues de traitement d'effluents repose sur les trois principes suivants:
     - Toutes les boues issues du traitement, à STE3, d'effluents issus du fonctionnement d'UP3 puis, à compter de l'automne 93, d'UP2 800, seront conditionnées en ligne.
     - Depuis 1985 des résultats très importants ont été acquis en ce qui concerne la réduction des effluents générés par l'usine UP2, grâce à l'introcluction de recyclages internes permettant de diriger la radioactivité correspondante vers la vitrification. Cet effort sera poursuivi.
     - Cogéma fournira au SCSIN, à la même date que le Rapport Provisoire de Sûreté de R1 et R2, les dossiers de Sûreté correspondant à l'avant-projet des installations de reprise des boues entreposées dans les silos existants, ainsi que les dossiers décrivant les procédés applicables au bitumage de ce type de boues (élimination des ions ammonium, compatibilité de ces déchets avec l'enrobage bitume). Les opérations correspondantes de reprise et de conditionnement pourraient démarrer en 1998.
     3. Les gaines magnésium provenant du dégainage mécanique des combustibles graphite gaz sont aujourd'hui gaz sont aujourd'hui stockées en silos.
     Cogéma fournira au SCSIN, toujours à la même date, c'est-à-dire celle de dépôt du Rapport Provisoire de Sûreté de R1 et R2, un dossier complet présentant:
     - Le dossier de Sûreté correspondant à l'avant-projet de reprise.
     - Le procédé d'enrobage. L'intention de Cogéma est d'acheter le procédé BNFL mis en œuvre dans l'atelier EP1 de Sellafield, en y apportant les adaptations liées à la nature des déchets et à la conformité aux règles et spécifications françaises.
     Compte tenu des délais de réalisation de ce type d'installations, la reprise et le conditionnement effectif de ces déchets pourraient ainsi débuter en 1999.
     Ainsi, pour chaque type de déchets générés à UP2, un procédé de reprise et conditionnement aura été défini et présenté au SCSIN au moment de la mise en service actif des ateliers de haute activité d'UP2 800.
     Les dates optimales de mise en œuvre effective de ces opérations devront alors être appréciées dans le cadre de la politique globale de gestion des déchets, cn tenant compte d'un certain nombre de considérations techniques et économiques, notamment des dates de disponibilité des stockages profonds, des installations d'entreposage complémentaire que la stratégie retenue pourrait conduite à réaliser et des évolutions potentielles des procédés de conditionnement des déchets appliqués dans UP3 et UP2 800.
     A ce titre, Cogéma fournira au SCSIN, toujours à la même échéance, un dossier complet présentant la situation de la R et D et les perspectives ouvertes en matière de nouveaux procédés de conditionnement: procédés haute température (céramisation), procédés de réduction de volume (compactage ou fusion des coques).
     Veuillez agréer, Monsieur 1'Ingénieur Général, l'expression de ma considération distinguée.
.J. SYROTA
p.25

Objet: Etudes relatives à la reprise et conditionnement des déchets entreposés sur le site de La Hague.
Réf.: Lettre SIN Paris W 3403/89 du 30.10.89

     Monsieur l'Ingénieur Général,
     Vous m'avez par votre lettre de référence demandé de vous faire part du programme et du planning prévisionnel des études en cours sur la reprise et le conditionnement des déchets actuellement entreposés sur le site de La Hague. Les documents qui figurent en annexe exposent l'état actuel de la question pour les divers types de déchets entreposés dans le périmètre de l'installation STE2 et de l'installation UP2-HAO, état qui peut être résumé de la façon suivante:
     En ce qui concerne les déchets coques et embouts provenant de l'atelier HAO, un pas très important a été franchi avec la mise en service actif en 1988 de l'installation de stockage organisé de ces déchets dans la piscine SI. Le choix du procédé de conditionnement est lié à l'avancement des études sur de nouveaux conditionnements et de ce type de déchets. Il vous a été rendu compte chaque année, conformément aux prescriptions des décrets UP3 et UP2 800 des progrès de la R et D en ce domaine et en particulier du développement d'un procédé de fusion des coques. L'évolution récente de ces études nous amène à réévaluer l'intérêt d'un procédé de compaction des coques séparées des embouts, qui, eux, pourraient après décontamination rentrer dans la catégorie des déchets type A.
     Ce conditionnement des coques du HAO, en vue de leur stockage définitif, s'effectuera dans l'atelier de conditionnement de ce même type de déchets de l'usine UP2 800. Compte tenu de l'incertitude liée à la R et D sur l'échéance d'un nouveau conditionnement, les mesures conservatoires seront reprises pour qu'ils puissent être conditionnés dans la deuxième ligne de l'atelier R1.
     En ce qui concerne les boues de coprécipitation stockées dans les silos de la STE2, les études ont porté sur le développement de technologies de reprise et de transfert, technologies qui ont été mises en œuvre effectivement à Marcoule pour la reprise et le bitumage de boues sédimentées dans des bassins de la station de traitement des effluents, boues qui ont été intégralement résorbées. En parallèle étaient mis au point des moyens de reprise spécifïquement adaptés aux boues de la STE2, et le silo agité de la STE3 était étudié et réalisé dans l'optique d'un transfert futur des boues de la STE2 vers le bitumage STE3.
     La destination envisagée jusqu'à présent de ces boues de la STE2 est en effet la station de bitumage de la STE3. Ceci étant un programme d'étude important est à mener à bien pour le confirmer, la compatibilité des boues de la STE2 avec un procédé de bitumage (mettant en œuvre éventuellement un autre bitume que le 80-100) restant à démontrer en raison de leur forte charge en alpha et de la thermoréactivité possible de certains constituants. Si l'on sait traiter ces questions, compte tenu du temps nécessaire aux études de caractérisation et à la mise en place des structures de confinement et de reprise sur les silos, le début de ces opérations de conditionnement dans le bitume pourrait prendre effet à partir de 1998.

suite:
     Dans le même temps, compte tenu de l'intérêt du procédé et des résultats prometteurs des premières études, il apparaît souhaitable de poursuivre la R et D sur le procédé de céramisation effectuée au CEA. Cogéma, sous réserve de confirmations attendues à court terme, retient ce procédé comme une alternative possible. La stratégie adoptée s'étendrait alors sur une durée beaucoup plus longue, cohérente avec le programme de mise en service du site de stockage profond.
     En ce qui concerne les déchets de dégainage des combustibles UNGG, les premières études, démarrées en 1986, ont porté sur la maîtrise du risque d'incendie de magnésium. Ces études sont terminées et ont montré qu'il était possible grâce à un inhibiteur, le SF6, d'inerter les silos de stockage et donc d'envisager la reprise des déchets dans de bonnes conditions de sûreté. Cogéma envisage de conditionner ces déchets dans du ciment, en utilisant le procédé développé et mis en œuvre par BNFL dans l'atelier EPI (Encapsulation Plant N°1) de l'usine de Sellafield, atelier qui entre en service à la mi 90. Les conservations exploratoires de caractère technique et commercial sont en cours pour l'acquisition éventuelle par Cogéma du procédé anglais. L'achat de ce savoir faire permettrait de réduire les délais d'étude et de caractérisation de ce déchet conditionné. Même dans ce cas, compte tenu de l'ampleur de l'installation à réaliser dont le cœur sera une cellule mécanique de haute activité, le démarrage en actif d'un tel atelier ne peut être envisagé avant 1999.
     En ce qui concerne les résines, les études de faisabilité du procédé de cimentation sont en cours, et le programme de caractérisation conforme aux protocoles ANDRA a été lancé. Le début de la reprise des résines broyées de l'atelier SBR et NPH est prévu pour le début de 1994.
     A noter enfin:
     - que les fûts riches en Pu entreposés au bâtiment 119 pourront être conditionnés en tant que déchets de zone 4 dans l'atelier AD2,
     - que la reprise, le conditionnement et l'évacuation des 2500m3 de déchets technologiques stockés en vrac dans les silos 1 à 17 seront terminés en décembre 1990, et que le reste des déchets stockés en vrac dans les silos étanches, soit 7.000 m3, sera conditionné et évacué à partir de 1991 à la cadence de 1.000 m3/an environ.
     En conclusion, les perspectives dégagées à la suite des travaux menés au cours des dernières années, en particulier en matière de R et D, apparaissent aujourd'hui relativement claires. Ceci étant, pour certains déchets - coques, boues de coprécipitation - les décisions de principe restent à prendre, qui portent à la fois sur le choix des procédés de conditionnement et sur le calendrier. Il est possible de démarrer ces opérations de reprise et de conditionnement dans la période 95-99, mais sur la base des procédés actuels (bétonnage, bitumage), et avec la charge d'un nouvel entreposage de déchets conditionnés. Par contre, un démarrage industriel des installations spécifiques de conditionnement en phase avec l'ouverture du premier site de stockage souterrain éviterait un nouvel entreposage et surtout permettrait la mise en œuvre de procédés avancés (fusion ou compactage, céramisation).
     Veuillez agréer, Monsieur l'Ingénieur Général, l'expression de ma considération distinguée.
C. AYCOBERRY
p.26

ANNEXE N° 1
Reprise et conditionnement des coques et embouts
stockés dans l'usine UP2 400
I. Situation actuelle
1.1. Quantités entreposées
     Jusqu'en juin 1988, les déchets de structure des combustibles eau légère cisaillés au HAO étaient entreposés en l'état, dans un silo étanche en béton de 15 x 15 m x 10 m contenant environ 2.250 m3 d'eau.
     Ce silo situé à proximité immédiate du HAO a ainsi reçu:
     - des coques et des embouts en zircalloy et en acier pour 1.075 m3 correspondant à 2.500t de combustibles.
     - des couvercles d'aluminium des curseurs de transfert (3.500 couvercles environ).
     - les fines de clarification issues du HAO (250 litres au total soit 1 tonne).
     - les résines broyées de la filtration de la piscine 907 du HAO (100 m3 de résines usées).

1.2. Evolution des techniques de stockage
     Des efforts importants ont été entrepris pour rendre réversible le stockage des coques et embouts. Ainsi, à partir de juin 1988 l'exploitant a mis en service un stockage en curseurs dans les piscines PLH et S1.
     Les déchets sont conditionnés dans un curseur étanche à usage unique au lieu d'être déversés dans le silo. Le curseur est transporté par un château étanche déchargé à travers des operculaires au dessus des piscines. La manipulation et la mise en place des curseurs en piscine est réalisée par un pont perche.
     Les piscines du PLH contiennent environ 1.200 curseurs correspondant à 450 tonnes de combustible. La démonstration de la tenue du PLH au séisme VII n'étant pas encore terminée le stockage dans la piscine S1 qui tient à ce niveau de séisme est systématique depuis juin 1989.
     La piscine S1 contient aujourd'hui 900 curseurs provenant de 350 tonnes de combustible. Sa capacité totale est équivalente à 2.000 tonnes de combustible retraité.
     Il est donc important de souligner que depuis 1988 il n 'y a plus d'accroissement des quantités de coques et d'embouts transférés dans le silo depuis le HAO. Seules les fines et les résines broyées continuent d'y être dirigées.

1.3. Activités entreposées
     Les activités caractéristiques des déchets entreposés dans le silo ou dans les curseurs des piscines sont les suivantes sans tenir compte de la décroissance radioactive:
     - coques de zircalloy: 24.000 Ci ??/m3 (rapport ??/? = 50)
     - embouts: 300 Ci bg/embout (rapport bg/a = 50)
     - fines de clarification: 1.000 Ci bg/kg à majorité Ruthénium
     - résines broyées: de l'ordre de 1 000 Ci/m3 (rapport bg/a = 50)
     - les couvercles d'aluminium ont une activité négligeable.
     - l'eau de remplissage du silo a une activité volumique de 10 Ci bg/m3 avec un rapport bg/a = 200).

suite:
II. Avancement des études de reprise du silo
     La reprise des déchets contenus dans le silo est grandement facilitée par la mise au point du château et des curseurs uniques de stockage qui viennent d'être décrits.
     Après l'arrêt définitif des opérations du HAO une cellule blindée sera construite au-dessus du silo. Les coques y seront remontées du silo par air lift suivant une technique déjà éprouvée au HAO. Elles seront mises en curseur, évacuées par le château étanche et stockées provisoirement dans S1 avant d'être conditionnées.
     Parallèlement, l'eau du silo sera progressivement épurée. En effet lors de la réfection de la filtration de la piscine 907 les mesures conservatoires nécessaires ont été prises pour que celle nouvelle unité puisse clarifier l'eau du silo sur des lits de résines broyées. Les fines et les résines du silo qui auront été ainsi récupérées seront conditionnées en même temps que les résines de l'unité de filtration.
     Lorsque l'activité de l'eau et le niveau du tas de coques auront suffisamment baissé, il pourra être envisagé d'ouvrir progressivement la dalle supérieure du silo et de travailler plus conventionnellement comme cela a déjà été fait lors du démantèlement des piscines du PLH qui ont été avec des techniques analogues nelloyées des résidus des combustibles UNGG.

III. Conditionnement définitif des coques et embouts
     A partir d'un stockage réversible comme celui de S1 ou du PLH, les coques et embouts peuvent être repris à la demande sans aucune difficulté pour alimenter un atelier de conditionnement définitif. Il reste à définir ce procédé de conditionnement. Trois possibilités peuvent être avancées aujourd'hui.
     - le blocage fin dans un coulis de ciment. C'est le procédé retenu pour le démarrage de T1 et R1.
     - la fusion en cours de développement au CEA.
     - le compactage des coques après séparation et décontamination des embouts.
     Nous les passerons successivement en revue.

     3.1. Blocage des coques et embouts dans un coulis de typeT1/R1
     C'est évidemment la méthode la mieux connue. Elle a fait l'objet d'une R et D poussée au CEA et d'une mise au point industrielle lors des essais de l'atelier Tl. Aujourd'hui, tous les paramètres de mise en œuvre en sont bien maîtrisés.

     3.2. Développement des procédés de fusion
     Un prototype inactif basé sur la méthode de fusion en creuset froid de diamètre 200 mm avec un système d'étirage continu du lingot formé a été mis au point au CEA à Marcoule. Ce prototype a démontré la faisabilité du procédé en élaborant plusieurs dizaines de tonnes de lingots en zircallny et en acier. L'utilisation d'un flux permettant à la fois de lubrifier le lingot au cours de son étirage, de récupérer une bonne partie de l'activité contenue dans les coques et sa possibilité d'être conditionné dans un verre constitue l'un des intérêts majeurs du procédé. 

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     Parallèlement, la cellule 73 de l'APM destinée à élaborer de petits lingots a été mise en actif en juin 88. Elle permettra de caractériser les lingots obtenus (répartition de l'activité dans le lingot et dans le flux, essais de lixiviation, etc.).
     Une installation complète en construction dans l'APM permettra à partir de 1993 de traiter des coques de type réacteur à neutrons rapides et du type réacteur à eau pressurisée. Cette installation n'a pas été conçue pour les embouts massifs. Elle permettra entre autre de tester en actif le système de traitement des gaz qui se dégagent lors de la fusion, le tritium en particulier.
     Dans un stade ultérieur, il est prévu de développer la fusion des coques et des embouts dans une même installation en tant que prototype du procédé de substitution pour UP3 et UP2 800.
     Le principal inconvénient de cette méthode est de libérer totalement le tritium piégé dans les gaines de zircalloy qui représente plus de 50% du tritium généré dans le réacteur.

3.3. Le compactage des coques après séparation des embouts
     Ce procédé qui a été étudié par la Société DWK pour le projet Wakersdorf et n'avait finalement pas été retenu au profit du coulis (proche de la méthode française) pour des raisons touchant à l'intervention sur de la mécanique haute pression en cellule chaude, paraît très prometteur.
     Il permet tout d'abord une véritable réduction du volume des coques (très proche de celui obtenu par fusion) tout en maintenant le piégeage du tritium. Ensuite la séparation des embouts de tête et de pieds après élimination des résidus d'extrémité de crayons combustibles et décontamination permet pour ces objets volumineux essentiellement contaminés en Co60 d'envisager un stockage en surface. On envisagerait alors le conditionnement des galettes de coques compactées dans des conteneurs identiques à ceux des verres, ce qui procurerait pour le stockage profond un gain considérable en volume et une simplification du nombre et du type d'objets manipulés.
     Des contacts sont pris actuellement avec la société DWK sur ce sujet pour faire un bilan des connaissances acquises et lancer les éventuelles études complémentaires. Il convient de rappeler également qu'un développement technologique important a été mené au CEA sur le compactage des coques à la fin de la décennie 70, avant d'être arrêté, le procédé de fusion apparaissant alors plus prometteur.

IV. Calendrier de la reprise des coques du silo HAO et des piscines S1 et PLH
4.1. La première étape passe par une évaluation détaillée et comparative des trois procédés de conditionnement alternatifs qui ont été décrits ci-dessus. Celle phase a déjà commencé et sera poursuivie en 90 et 91 de manière à orienter les efforts de recherche et développement pour les 5 ans qui viennent. (91-95).

suite:
     Il est dès aujourd'hui possible de fixer les principaux schémas de recherche: caractérisation des résidus d'une part (lixiviation, dégagement gazeux, tenue mécanique à long terme, faisabilité, études paramétriques et nucléarisation des procédés).
     En 1994, une évaluation définitive doit permettre le choix du procédé retenu. Il faut considérer que cette date présente un certain degré d'incertitude en raison des connaissances nouvelles qui pourraient être apportées par la R et D. Elle a un caractère indicatif.

     4.2. Si le conditionnement en coulis type T1/R1 est maintenu, deux possibilités sont aujourd'hui étudiées. La première consiste, compte tenu du programme de l'atelier R1, à utiliser la ligne de conditionnement de la deuxième chaîne. La seconde, à réaliser une installation de bétonnage spécifique dans le prolongement de la piscine S1.
     Dans les deux cas l'alimentation se ferait à partir de châteaux étanches existant de transport des curseurs. En tout état de cause les mesures conservatoires permettant l'introduction de ces châteaux dans R1 seront réalisées.
     Dans la première hypothèse (conditionnement dans l'atelier R1) la date de reprise des premiers curseurs en provenance de S1 est liée au programme de l'atelier R1.
     Dans le cas où une installation spécifique de bétonnage serait construite, le délai de réalisation est estimé à 3 ans et l'exploitation de cet atelier débuterait vers 1998.
     Dans les deux cas l'entreposage de colis produits se fera dans EDS.
     Parallèlement dans le silo HAO les opérations décrites au paragraphe 2 ci-dessus seront entreprises pour alimenter la chaîne en nouveaux curseurs pleins. Le délai de réalisation des opérations en actif est aujourd'hui estimé à 3 ans en référence à ce qui a été fait pour mettre en place le système des curseurs à usage unique.
     Le délai global de réalisaltion de l'opération dépendra des difficultés rencontrées d'une part mais aussi des possibilités de l'ANDRA d'évacuer les colis produits. On peut l'estimer en visant au plus court à 7/8 ans après les premières opérations de reprise effective, soit une fin des opérations dans le silo à 1'horizon 2005 au plus tôt.

4.3. Si l'un des deux nouveaux procédés est retenu à l'issue de la phase d'évaluation, il devient nécessaire de construire un atelier centralisé et spécialisé mettant en oeuvre cc procédé et ayant la capacité de recevoir et de traiter les coques et embouts provenant de T1, R1 et HAO.
     Les études d'avant-projet et de projet évaluées à 2 ans seraient lancées en 95/96. La durée de la construction et des essais inactifs d'une telle installation est estimée à 5 ans, soit un démarrage actif en 2002, Cc délai inclut la réalisation de nouveaux entreposages adaptés au nouveau type de colis produit.
     Dans ce cas. la reprise effective des piscines S1 et PLH d'abord puis du silo HAO lui-même commencerait plus tardivement. On peut cependant. avec la même incenitude que ci-dessus, estimer la durée totale de l'opération de reprise à 7/8 ans, soit une fin des opérations dans le silo du HAO el les piscines associées à l'horizon 2010.

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SITE "HAGUE"
Documents SCSIN
Mise en service de l'usine UP3 de La Hague

     Le 17 août 1990, les ministres chargés de l'industrie et de l'environnement ont autorisé la mise en service de l'usine UP3. Cette décision sanctionne un ensemble d'essais préalables effectués sous le contrôle de l'autorité de sûreté, le Service Central de Sûreté des Installations Nucléaires (SCSIN). Le cisaillage du premier assemblage combustible a eu lieu le 23 août 1990.
     L'usine de La Hague (Manche) est destinée au traitement des combustibles irradiés afin d'en séparer les déchets (produits de fission) des matières recyclables: uranium et plutonium. Il comprend l'usine UP2 mise en service en 1966 pour le traitement des combustibles de la filière uranium naturel graphite-gaz et autorisée en 1978 à traiter les combustibles des réacteurs à eau légère.
     En mai 199l, des dérets ont autorisé la création de nouvelles installations qui sont destinées à traiter les combustibles en provenance des réacteurs à eau sous pression d'EDF et de clients étrangers. Il s'agit:
     · de la nouvelle usine UP3, de capacité nominale de traitement de 800 t/an de combustibles irradiés: celle nouvelle usine portera la capacité de l'établissement de La Hague de 400 à 1.200 t/an. Par la suite la capacité totale du site sera portée à 1.600 t/an par la mise en service de l'usine UP2 800 qui remplacera progressivement l'usine UP2 400 à partir de 1993.
     · de la station de traitement des effluents STE 3, conçue pour traiter l'ensemble des effluents liquides radioactifs en provenant d'UP3 et de la future usine UP2 800.Son efficacité est suffisante pour permettre le respect de l'autorisation de rejet d'effluents radioactifs liquides, actuellement en vigueur. D'une façon générale, le fonctionnement des installations UP3 et ensuite UP2 800, se fera dans le cadre des autorisations de rejets radioactifs existants (arrêtes du 27/10/84).


Le démarrage progressif de l'usine UP3

     Le fonctionnement de l'ensemble de l'usine UP3 aurait dû débuter en 1989. Mais des difficultés de fabrication des dissolveurs en zirconium ont conduit à rebuter les 2 premières fabrications d'appareils. De ce fait, l'atelier T1 qui permet le cisaillages et la dissolution des assemblages combustibles en provenance des réacteurs à eau n'a été disponible qu'en août 1990. En conséquence, la Cogéma a proposé une mise en service progressive pour les essais des autres ateliers de traitement chimique: T2 (atelier de séparation de l'uranium du plutonium et des produits de fission), T3 (atelier de purification du nitrate d'uranyle, T4 (atelier de purification et de conditionnement de l'oxyde de plutonium), T5 (atelier de stockage du nitrate d'uranyle), BSI (atelier de stockage de l'oxyde de plutonium) et BC (atelier de conduite de l'usine et laboratoire).

suite:
     Cette mise en service a été réalisée en plusieurs phases:
     - essais avec des solutions d'uranium naturel, ces essais se sont achevés en mars 1989;
     - essais avec des solutions d'uranium de retraitement, ces essais se sont poursuivis de mars à novembre 1989;
     - essais avec des solutions d'uranium et de plutonium épurées des produits de fission. Ils se sont poursuivis jusqu'à la disponibilité de l'atelier de cisaillage-dissolution, c'est-à-dire jusqu'à la mise en place d'un dissolveur en zirconium dont la qualité de fabrication soit démontrée.
     Ces derniers essais ont permis de tester complètement les fonctions du procédé chimique d'UP3 suivant une cadence adaptée, avant de traiter des solutions d'uranium et de plutonium contenant des produits de fission, dont la radioactivité aurait rendu difficile une éventuelle intervention sur les appareils du procédé de ceux-ci au cours des essais.

La station de retraitement des effluents radioactifs liquides STE3

     Celle installation complémentaire d'UP3 comporte une chaîne de traitement chimique destinée à décontaminer les effluents radioactifs. Après le traitement et une décantation et filtration complémentaires, les eaux épurées sont rejetées en mer suivant les prescriptions prévues dans l'arrêté de rejet d'effluents radioactifs liquides. Par ailleurs, les boues radioactives issues du traitement chimique sont incorporées dans du bitume. Celui-ci est coulé dans des conteneurs qui seront entreposés sur le site.
     La mise cn service de l'installation STE3 a été autorisée le 28 déccmbre 1987. Toutefois, le début des opérations de traitement a été subordonné par le SCSIN au contrôle des appareils chaudronnés en zirconium de la chaîne de traitement chimique. Compte tenu de défauts constatés, la Cogéma les a remplacés par des appareils en acier inoxydable.
     L'installation est maintenant opérationnelle pour traiter en ligne les effluents produits par UP3.
     En 1989 la Cogéma a été autorisée à conditionner dans du bitume des boues, provenant du traitement d'effluents radioactifs de l'usine UP2 actuellement en fonctionnement. L'objectif était de compléter les essais de la chaîne de bitumage de la station STE3 avec des boues actives et également de produire des déchets bitumés représentatifs des déchets à venir afin de conforter les études réalisées sur le procédé de conditionnement des boues par bitumage.

p.29

L'instruction des autorisations par le SCSlN

     L'instruction technique des autorisations a été menée par trois séries d'actions de l'autorité de sûreté. Ces actions comportaient:
     - l'examen des rapports provisoires de sûreté et des règles générales d'exploitation des ateliers d'UP3;
     - des visites des inspecteurs des installations nucléaires de base;
     - la surveillance du déroulement des essais des systèmes importants pour la sûreté.
     Les autorisations relatives à la mise en service de l'usine UP3 ont été données à la Cogéma, après application de cette démarche par le SCSIN et ses appuis techniques (institut de protection et de sûreté nucléaire et groupe permanents d'experts), pour chacun des cas ci-dessous:

     - la phase des essais en uranium de retraitement a été autorisée en juillet 89. Les résultats de ces essais, qui concernaient les ateliers T2, T3, T4, T5, BSI el BC, ont montré un comportement satisfaisant de l'usine.
     Les ministres chargés de l'industrie et de l'environnement ont autorisé le 16 novembre 1989 la Cogéma à procéder à la phase d'essais uranium-plutonium. La solution à traiter dans l'usine UP3 provenait de l'usine UP2, par l'intermédiaire d'une canalisation joignant les deux usines, spécialement réalisée et affectée à cet usage.
     La mise en exploitation de l'atelier Tl, autorisée le 17 août, constituait l'ultime étape pour la mise en service de l'usine UP3. La production, qui a commencé avec le premier cisaillage d'un assemblage combustible le 23 août, devra tenir compte à tout moment de la capacité de traitement des effluents radioactifs liquides et de bitumage des boues de la station STE3.
p.30
Stockage de déchets
(extrait Rapport Bertaile)
Inventaire des zones potentiellement favorables
(mars 1983)

Revue internationale semestrielle
sur les dimensions écologiques
et socio-politiques des choix énergétiques
Stratégies énergétiques, biosphère et société (SEBES)
Forum interdisciplinaire indépendant et
Gazette de l'APAG (Association pour l'Appel de Genève)
Voir volume SEBES de 1990

Editorial
Sous le signe de l'or noir
Interprétation d'une crise annoncée

Dossier scientifique
Logiques du vivant
Professeur Ph. Lebreton, biologiste, Université de Lyon 1
Les effets biologiques du rayonnement
R. Belbéoch, physicien, Université de Paris-Sud
Les mythes de la radioprotection
R. Belbéoch, physicien, Université de Paris-Sud
La contamination interne et l'avenir (2 conférences) Dr A. Behar, médecin nucléaire, Paris
Dr F.-J. Herr, médecin, Colmar
Tchernobyl
S. Erkman, journaliste scientifique, Genève
Dr Moser, médecin, Lausanne
B. Belbéoch, physicienne
R. Belbéoch, physicien, Université de Paris-Sud
La radioactivité hors contrôle
Exemples puisés dans la presse française en 1990

Gazette de l'APAG
Dossier spécial: la Suisse et l'énergie

Dossier Malville
Superphénix, l'expérimentation nucléaire en question par R. Avrillier, ingénieur d'études, Grenoble

Petites nouvelles de la Communauté européenne

Nouvelles de l'APAG
Correspondance Malville entre P. Lehmann, ingénieur physicien, et A. Ogi, Conseiller fédéral de la Confédération suisse, et de L. Borel, thermodynamicien, professeur honoraire de l'EPFL, P. Santchi, ingénieur physicien, S. Prêtre, physicien de l'EPFZ, et I. Rens, professeur à la Faculté de droit de l'Université de Genève

Littérature
Lu pour vous jadis
Amory Lovins, Stratégies énergétiques planétaires, par Jan Masolijn
Comptes rendus d'ouvrages récents
Philippe Lebreton, La Nature en crise, par Joel Jakubec
Jean-Pierre Olsem, L'énergie dans le monde, par Dierck Orinckx
Antoine Ayoub et Jacques Percebois, Pétrole: marchés et stratégies, par Dierck Orinckx

suite:
C.I.E.L.E.
(Centre d'Information sur l'Energie et l'Environnement)

Communiqué de presse

UN DOSSIER D'INFORMATION SUR LES VENTES D'ARMES
ET LA PROLIFÉRATION NUCLÉAIRE AU MOYEN-ORIENT

     Le Centre d'Information sur l'Energie et l'Environnement dispose d'un important fonds documentaire concernant les politiques et les ressources énergétiques notamment pétrolières, mais aussi sur les échanges internationaux de technologies nucléaires civiles et militaires.
     De nombreuses sources d'informations sont disponibles (revues de presse, livres, dossiers scientifiques...) particulièrement sur les sujets suivants:
     - les transferts au Moyen-Orient de technologie nucléaire civile: centrales nucléaires, usine d'enrichissement, uranium...
     - la question de la prolifération nucléaire. Qui possède des armes de destruction massive? Les dossiers OSIRAK et EURODIF. Des revues éditées par le Groupe de Scientifiques pour l'Information sur l'Energie Nucléaire (GSIEN) peuvent notamment être consultées sur ees sujets.
     - un dossier-revue de presse sur les ventes d'armes (chimiques, bactériologiques et nucléaires) entre les pays industrialisés et les états engagés dans le conflit du golfe.
     Toute cette documentation peut être consultée par le public lors des permanences du CIELE, les mercredis et vendredis de 13 h 30 à 17 h 30, à la Maison de la Consommation et de l'environnement, 48 bd. Magenta à Rennes.

LES RISQUES DU TRAVAIL

Pour ne pas perdre sa vie à la gagner

Sous la direction de Bernard Cassou, Dominique Huez, Marie-Laurence Mousel, Catherine Spitzer, Annie Touranchet-Hebrard

Préface de Philippe Lazar
Postface d'Alain Wisner

Editions La Découverte
l, place Paul-Painlevé, 75005 Paris Tél: 46.33.41.16

p.31

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