La G@zette Nucléaire sur le Net! 
N°46/46
ELEMENTS POUR UN VRAI DEBAT SUR L'ENERGIE
 

2. LA PARTIE IMMERGEE DE L'ICEBERG


     Il ne faudrait pas que l'analyse économique nous fasse perdre de vue une autre composante du problème: la connexion civil/militaire.
     Cette partir de l'argumentaire est généralement masquée officiellement. Et pourtant, dès que le voile est soulevé, on s'aperçoit que pour des options aussi importantes que «retraitement/non-retraitement», «surgénérateur», etc., les facteurs économiques peuvent devenir secondaires.
     Le problème, aussi bien aux USA, certainement en URSS, qu'en France, est le besoin accru de plutonium pour satisfaire aux exigeances du programme de construction des nouvelles générations d'armes et maintenant, en plus, des bombes à neutrons. A ce sujet, il semble bien qu'un tir expérimental de bombe à neutrons ait eu lieu fin mai ou début juin à Moruroa. Un grand nombre de bombes existantes sont à l'uranium 235. La miniaturisation conduit à les remplacer par des armes au plutonium. Quant aux bombes à neutrons, outre qu'elles vont nécessiter du deutérium et du tritium, elles doivent avoir un détonateur au plutonium.
Premier exemple: le retraitement
     Depuis longtemps, nous dénonçons le risque de prolifération que fait courir le retraitement.
     Les premières déclarations rassurantes sur la qualité impropre aux usages militaires du Pu extrait des réacteurs à eau légère, avaient été contredites par une expérimentation (rendue publique, celle-là) faite par l'AEC américain, montrant que moyennant des précautions techniques on pouvait faire fonctionner une bombe au plutonium contenant en quantité notable des isotopes de masse plus élevée que 239, c'est-à-dire les plutonium 240 et 241.
     La situation s'est précisée, à l'automne dernier, lorsqu'a été «déclassifié» le témoignage de Charles Gilbert (Acting Deputy Assistant Secretary for Nuclear Materials) de la DOE (Department of Energy - USA) devant un sous-comité du «House Armed Services Comittee», effectué en mars 1981.
     Il est difficile aux autorités françaises de jouer les innocentes: le compte rendu de novembre 1981 de l'Attaché nucléaire à l'ambassade de France à Washington en faisait longuement état.
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     De quoi s'agit-il?
     Le titre d'un article de la revue Science (vol. 214, 16 oct. 1981 - 307) est très précis:
Weapons Builders Eye Civilian Reactor Fuel
A laser isotope separation process could make plutonium from spent fuel suitable for bomb production
     ce qui peut se traduire par: «les fabricants d'armes "louchent" sur les combustibles des réacteurs civils.
     Une méthode de séparation isotopique pour laser pourrait rendre utilisable, pour la production de bombes, le plutonium provenant des combustibles irradiés».
     Voici de larges extraits de l'article de Colin Norman:
     (...) Quelque 70 tonnes de plutonium sont contenues dans les assemblages de combustibles provenant des réacteurs de puissance. Elles sont actuellement stockées dans les piscines des réacteurs, attendant soit d'être retraitées, soit d'être stockées définitivement... Parlant à la rencontre du Energy Research Advisory Board le 3 septembre (1981), Edwards a dit qu'il aimerait que le combustible soit retraité.
     «Il y a beaucoup d'avantages à retraiter (le combustible civil), a-t-il affirmé; un des avantages, par exemple, est que nous allons avoir besoin de beaucoup de Pu pour notre programme d'armes et la meilleure voie est de prendre ce plutonium, ce qui nous permettra de résoudre notre problème de déchets. Le retraitement en retirera le plutonium».
     Ceci n'est pas la première expression publique de l'intérêt d'utiliser les déchets civils pour les militaires, mais ceci indique que les discussions ont atteint un niveau élevé à la DOE.
     Une autre indication du sérieux avec lequel cette idée est suivie est la récente expansion du programme de recherche du Laboratoire de Livermore, pour développer l'utilisation des lasers dans la séparation des isotopes du Pu.
     Le plutonium de qualité militaire contient environ 93% de plutonium 239; or le Pu provenant des combustibles des réacteurs de puissance contient environ 20% de Pu 240, avec de plus faibles quantités de Pu 238, 241 et 242. Si une bombe peut être fabriquée avec du plutonium issu des réacteurs "civils", les isotopes indésirables changent les caractéristiques et comme de plus, ils sont radioactifs, ils rendent les bombes dangereuses à fabriquer et à stocker.
     Ces isotopes étant très difficiles à séparer, le combustible provenant des réacteurs de puissance avait été déclaré impropre aux usages militaires. (Ces isotopes indésirables de Pu se forment dans les éléments combustibles quand ceux-ci séjournent longtemps dans le coeur du réacteur. Le combustible des réacteurs militaires a par contre des cycles courts).
     La percée du procédé pour séparer les isotopes du plutonium changerait radicalement les choses. Le programme du laboratoire de Livermore est le prolongement de travaux faits pour utiliser les lasers pour séparer les isotopes de l'uranium. Lors de l'année fiscale 1980, les travaux sur la séparation du plutonium ont reçu 6,6 millions de dollars; en 1981, le financement a été poussé jusqu'à 30,5 millions de dollars et en 1982 ils sont programmés pour recevoir 25,8 millions de dollars.
     Le programme est en si bonne voie que la DOE espère maintenant avoir une usine de dimension industrielle dès 1989.
     Lors de son témoignage devant le comité de la Chambre Interne, Gilbert a révélé que le programme complet, incluant les coûts de construction atteindrait 560 millions de dollars. Bien que les détails de ce programme de Livermore soient classés (classified), Gilbert dit que la technique est très proche de celle qui a été développée pour séparer les isotopes de l'uranium. 
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     En substance, cela consiste à soumettre un jet atomique de vapeur de plutonium à une série de faisceaux lasers très finement alignés. L'énergie venant des lasers est absorbée seulement par les atomes de l'isotope sélectionné, avec la perte éventuelle d'un électron. Les ions plutonium peuvent alors être séparés des atomes neutres par précipitation électrostatique.
     Le porte-parole de la DOE a révélé que le procédé a été d'abord développé pour séparer le plutonium 240 du 241 dans les stocks d'armes. Ceci réduit la radioactivité des bombes au plutonium qui peuvent irradier les personnels et les matériels des sous-marins nucléaires.
     Une autre justification est la production de plutonium 238 qui est utilisé comme source d'énergie dans les engins spaciaux, par exemple les sondes pour Jupiter et Saturne.
     Enfin, les officiels de la DOE ont expliqué que ce procédé pourrait être utilisé pour récupérer, pour l'armement, du plutonium produit dans le réacteur N de Richland.
     Mais Thomas B. Cochran, un scientifique du Conseil de la Défense des Ressources Naturelles, qui le premier a attiré l'attention sur l'utilisation potentielle des combustibles civils à des fins militaires, dit que ces justifications sont «complètement grotesques». Il affirme que la DOE ne peut pas justifier une dépense de 560 millions de dollars pour de tels buts et que le véritable objectif est l'utilisation du combustible civil. Les risques dus aux irradiations auraient pu être réduits à peu de frais par de meilleures protections. Il dit: «L'utilisation du Pu 238 ne peut pas justifier ce programme et quand cette usine de séparation sera construite, il ne restera pratiquement plus de Pu non utilisé provenant du réacteur N».
     Le programme de séparation isotopique devra donner à la DOE d'autres possibilités pour obtenir du plutonium militaire. Si la demande de matériel finale augmente plus que la production courante, une nouvelle source devrait être trouvée. Une option est de construire des réacteurs à fin militaire mais ils coûtent 3 milliards chacun et ne fonctionneront pas avant 1990. D'autre part les réacteurs actuels ont été construits dans les années cinquante et ils sont proches de leur fin.
     Ces considérations, rapprochées du développement du programme de séparation par laser, ont alarmé les avocats du contrôle des armes. «Si nous brisons la distinction entre les programmes nucléaires civils et militaires, il sera plus difficile de prêcher la séparation aux autres nations», dit Joseph Nye qui coordonnait la non-prolifération dans l'administration Carter.
     Paul Leventhal, président du Club nucléaire, un groupe bénévole travaillant sur la prolifération nucléaire, a dit en audition au Comité de la Chambre Interne, le 1er octobre, que l'utilisation du plutonium civil pour les armes détruirait le principe de base de l'Atome pour la Paix et inciterait les autres nations à faire de même.
Le principe de base que les matériels nucléaires civils et leurs équipements ne doivent jamais servir à des fins militaires est le fondement du traité de Non-prolifération et du système de surveillance de l'AIEA. Si les US abandonnent ce principe, la structure internationale de non-prolifération va s'écrouler comme un château de cartes, a-t-il averti.
     Ces craintes n'ont pas été lettre morte pour certains membres du Congrès. Edward Markey (Massachuset) a déposé un projet de loi interdisant l'utilisation du combustible civil dans les programmes militaires, et le sénateur Gary Hart (Colorado) a demandé la même chose au Sénat. «Le Département de l'Energie a lancé un ballon d'essais que beaucoup d'entre nous essaient de descendre», averti Markey» (...)
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     Mais en France, me direz-vous?
     Les recherches sur la séparation isotopique par laser semblent, depuis quelques années, s'être évanouies dans un flou artistique.
     Il est vrai que nous avons une autre voie que nous allons analyser plus loin. Mais avant de quitter le sujet de la séparation isotopique, vous avez sûrement remarqué que le Laboratoire de Livermore avait d'abord mis au point le procédé de séparation de l'uranium 235.
     Il est vrai, qu'il est plus facile de séparer 235 de 238 (écart de 3 pour 235) que 235 de 240 (écart de 1 pour 239). Les Américains parlent en tonnes de Pu à retraiter, d'où le coût des installations.
 
QUANTITES DE PLUTONIUM
PRODUITES PAR SUPERPHENIX ET PHENIX

     Le combustible d'un réacteur nucléaire commercial comprend un matériau fissile (Uranium 235 ou Plutonium 239) et un matériau fertile (Uranium 238). Certains des neutrons émis par la réaction de fission sont capturés par l'uranium 238 et donnent naissance à du plutonium 239. D'autres isotopes du plutonium sont formés, mais en moindre quantité. Lorsqu'il se forme plus de matériau fissile qu'il n'en disparaît, il y a surgénération.
     La partie nucléaire proprement dite du réacteur Superphénix est constituée d'un coeur entouré de couvertures fertiles. Le combustible du coeur représente 32 tonnes d'un mélange oxyde d'uranium/ oxyde de plutonium (en tout 5,5 tonnes de plutonium). Les couvertures comportent 140 tonnes d'oxyde d'uranium appauvri.
     Chaque année le coeur consommera 900 kg de plutonium et en produira 770 kg. Dans les couvertures, il se formera 330 kg de plutonium à 97% d'isotope 239 chaque année (180 kg dans les couvertures axiales et 150 kg dans la couverture radiale). Le gain total annuel de plutonium est donc:

770-900+330=200kg
     ce qui correspond à un «temps de doublement» d'une trentaine d'années.
     Chaque année environ 15 tonnes du coeur seront déchargées et remplacées par du combustible frais. Dans ces 15 tonnes, 2,5 tonnes de plutonium, formé pour 70% de plutonium antérieur non brûlé et pour 30% de plutonium produit. Sa composition isotopique dépend de l'hypothèse de recyclage retenue:
Pu 239 Pu 240 Pu 241 Pu 242
recyclage du coeur seul * 58% 34% 5% 3%
recyclage coeur et couvertures 70% 25% 3% 2%
* hypothèse militaire
** hypothèse civile

     Dans l'hypothèse militaire, le plutonium des couvertures n'est pas recyclé dans le surgénérateur lui-même, mais destiné à d'autres usages. Le plutonium du coeur, quant à lui, est impropre aux usages militaires (trop de Pu 240).
Phénix produit chaque année 29 kg de plutonium dans ses couvertures axiales, et 86 kg dans sa couverture radiale.

Réf.: Jean Bussac et Paul Reuss, Traité de neutronique, Hermann, 1978.

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     Mais réfléchissons un peu. Une étape d'enrichissement permet, si les masses des isotopes sont peu séparées, d'obtenir des rapports de concentration allant de 3 à 15 suivant la sophistication de l'installation (ce qui est colossal par rapport à la diffusion gazeuse).
     En quatre à cinq passages vous pouvez obtenir de l'uranium 235 de qualité militaire. Quant aux quantités, avec un laser de 100 watts (petite installation), vous pourrez produire de l'ordre de 50 kg/an. Enfin la bombe pour tous dans un délai de quatre à cinq ans. Le pied !! A partir d'uranium naturel, la bombe à la portée de Monaco sans trop grever le bilan de la société des bains de mer!

Deuxième exemple:
     Les surgénérateurs ou plutôt les «Breeders», comme disent les Américains, ce qui est plus juste car breeder = couveuse, et quand une poule couve on n'est pas toujours sûr que les oeufs ne sont pas clairs!
     Nous avons bien eu, il y a quelques années, la déclaration du général Thiry, disant que grâce au programme de surgénérateurs, la France pourrait se fabriquer autant de bombes au Pu qu'elle le souhaiterait. On pouvait ne pas apporter une importance exagérée aux phantasmes d'un militaire.
     Cette fois, c'est plus sérieux. il s'agit d'un article publié dans un bulletin interne d'EDF «Energie», signé de L. Lammers. En voici de larges extraits:

« Les inévitables alliances du progrès

     (...) Si l'on doit dire les choses comme elles sont, et comme le Président de la République veut qu'elles soient dites, il ne faut pas en cacher l'aspect militaire lié au plutonium d'abord, à l'uranium ensuite.
     Le fonctionnement d'une centrale nucléaire n'a rien de militaire: l'uranium employé comme combustible et le plutonium produit subsidiairement, sont tout à fait impropres à la moindre utilisation militaire directe car leurs qualités, à l'un et à l'autre, sont inadéquates.
     La «qualité militaire» exige de l'uranium hautement enrichi en isotope 235 et le plutonium doit être de haut degré de pureté isotopique.
     L'uranium militaire provient de deux origines seulement: d'une part, de l'usine de diffusion gazeuse de Pierrelatte, qui produit les amorces pour les bombes à hydrogène, d'autre part du combustible des réacteurs des sous-marins nucléaires.
     Le plutonium provient jusqu’ici uniquement du retraitement des combustibles des réacteurs G2 et G3 de Marcoule. Non seulement ces réacteurs approchent de leur fin normale d'exploitation, mais leur production devient tout à fait insuffisante pour alimenter le développement de la force nucléaire tactique nationale. Il faut donc trouver un relais, et celui-ci est assuré (après Phénix) avec Superphénix qui pourra produire dans la couverture de son coeur une quantité suffisante de plutonium de qualité ad hoc pour réaliser une soixantaine de bombes atomiques tactiques par an. Etant donné que la charge d'une bombe exige actuellement environ 5 kg de plutonium, c'est un minimum de 120 à 150 kg de plutonium par an qui est indispensable. Superphénix, à lui seul, peut en produire plus de 300 kg par an.

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     Dans ces conditions, Superphénix devient évidemment la base technique de la force de frappe française. La première question est de savoir s'il y a inconvénient à cela.
     Sur un plan général d'abord, l'opinion française a parfaitement admis l'arme nucléaire. Ceci étant, pour se maintenir au rang de grande puissance militaire, il faut là aussi être «concurrentiel» et, par conséquent, disposer de tous les moyens concourant à atteindre l'objectif. Renoncer ou poursuivre le développement de l'armement nucléaire sont les deux branches de l'alternative. Le refus de la première par consensus national ne laisse donc place à aucune ambiguïté sur la politique à suivre.
     Sur un plan plus technique ensuite, disons qu'un des grands avantages d'un réacteur du type Superphénix est que, grâce à la «couverture» du coeur, dans laquelle se forme le surplus de plutonium, ce dernier se trouve à l'état pratiquement pur.
     La technique et les opérations de retraitement s'en trouvent largement facilitées car, en fait, ce seront les mêmes que celles utilisées et éprouvées depuis vingt ans, ce plutonium de couverture étant, en effet, de qualité directement équivalente à celle obtenue de G2 et G3.
     Ainsi, la production associée de plutonium très pur et d'électricité dans le cadre d'un surgénérateur satisfait au double objectif d'obtention d'armes performantes nucléaires tactiques d'une part, et d'autre part la possibilité de les fabriquer en série, leur intérêt n'étant réel qu'à cette condition. Or, il existe une quasi certitude en matière d'armements, à savoir qu'au cours des 25 prochaines armées, la généralisation des armes nucléaires tactiques est la première étape préfigurant la possession de la bombe par la moitié des Etats du monde. La relation de cette évidence avec les accords de non-prolifération trouve là son expression.
     L'avance de la France, tant dans le domaine scientifique nucléaire que dans les connaissances de production et d'armements atomiques, lui confère un rôle politique que nul ne conteste et dont les retombées économiques sont capitales. Le schéma de développement des structures nucléaires civiles rejoint aujourd'hui celui de la production militaire. Faut-il dès lors stopper le premier?

Le choix fera le destin

     Les arguments négatifs et les oppositions intellectuelles, technologiques, scientifiques, écologiques, politiques à Superphénix et à la surgénération en général sont nombreuses, sérieuses, estimables. Elles font partie de l'information et sont supportées par des préoccupations tout à fait légitimes et par des points de vue tout aussi défendables que leurs contraires. il semble cependant que des considérations d'un niveau tout à fait supérieur politiquement aient changé la France (et ses partenaires) depuis quelques armées sur la voie de décisions de caractère irréversible. Nombreux sont ceux qui y voient l'affirmation d'une logique et d'une rationalité irréfutables.
     Mais sommes-nous ici encore vraiment dans un cadre de raison? Celle-ci est probablement déjà largement dépassée par cela même qui transforme, dans des problèmes aussi gigantesques que complexes, l'erreur en vérité, ou inversement, l'homme n'étant qu'un jouet du destin.»

Energies, 24.4.82
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26. MIHAILOVITCH L. et PLUCHART J-J., Energie mondiale: les nouvelles stratégies. Armand Colin, coll. U, 1978.

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Pour votre documentation, nous ajoutons les deux livres:
1. Cries For Peace (experiences of Japanese Victims of World War II). Ed. The Japon Times Ldt - 5/4 Shibaura, 4 Chome, Minato-ku - Tokyo 108 (Japon).
2. Hiroshima-Nagasaki, images des bombardements atomiques (prix: 20 dollars US ou équivalents). Demander le livre à Hiroshima-Nagasaki, Heiwa Kaikan, 14-9 Shiba, Minato-ku, Tokyo 105 (Japon).
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